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Le prochain cabinet devrait se pencher sur les moyens de « profiter » de l'impact positif de la crise mondiale sur le Liban. En effet, en dépit de certaines répercussions néfastes, l'économie locale a paradoxalement bénéficié de la débâcle internationale, estiment les deux économistes, notamment en termes de flux de capitaux.
Dossier - Réformes En dehors du grand cercle des tergiversations politiques et politiciennes qui retardent depuis plus d'un mois la formation du gouvernement, deux économistes évoquent dans un entretien avec « L'Orient-Le Jour » les multiples problèmes économiques auxquels devra s'atteler le prochain cabinet.
Malgré le différend qui les oppose sur la question de la privatisation du secteur de l'énergie, Charbel Nahas et Marwan Iskandar sont d'accord sur la nécessité de procéder dans l'immédiat à une restructuration de l'Électricité du Liban (EDL), qu'elle soit privatisée ou pas dans un deuxième temps, pour pallier, par ailleurs, le problème de la dette publique. « Il existe en effet une relation de cause à effet entre les deux sujets. Le déficit chronique de l'EDL ne fait qu'enfoncer le clou de la dette publique », souligne Marwan Iskandar.
En parallèle avec les grands thèmes de l'Électricité du Liban, du service de la dette et de la gestion des liquidités, d'autres questions, non moins urgentes, devraient également figurer en tête des priorités du prochain cabinet. Il s'agit notamment du dossier épineux de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), plus particulièrement du nouveau projet de loi sur l'assurance vieillesse qui prévoit une réforme de l'ancien régime, mis en place en 1963.
La Rencontre nationale pour l'élimination de la discrimination envers les femmes a tenu hier une conférence de presse sur le thème « Le cri de la femme libanaise : parce que ce sont mes enfants, ma nationalité est leur droit ». Lors de cette conférence de presse, a eu lieu le lancement de la troisième étape de la campagne pour l'obtention par la femme libanaise du droit de transmettre sa nationalité à ses enfants. L'événement s'est déroulé à l'ordre de la presse, en présence de nombreuses personnalités de la société civile et de Libanaises ayant épousé des étrangers. La coordinatrice de la Rencontre, Ezzat Marwa, a observé que « 18 000 femmes libanaises mariées à des étrangers vivent dans différentes régions du pays ».
La convention sur l'élimination de toute forme de discrimination à l'encontre des femmes a été adoptée par les Nations unies en 1976. Ce texte n'a été ratifié par le Liban qu'en 1996 en émettant des réserves sur certains articles relatifs, notamment, à la nationalité et à la loi sur le statut d'état civil. Le PNUD a mis en chantier un programme, en collaboration avec plusieurs organismes locaux, pour permettre à la femme libanaise d'octroyer la nationalité à ses enfants. Une étude statistique sur les femmes mariées à des étrangers a été effectuée dans ce cadre.
La femme libanaise n'a pas le droit de donner la nationalité à ses enfants. Pourtant, le Liban est le premier pays arabe à avoir accordé le droit de vote aux femmes, bien avant la Suisse.
Proche-Orient
Le calme est revenu hier dans les quartiers ultraorthodoxes juifs de Jérusalem, où la police israélienne était déployée en force de crainte de nouvelles manifestations après une nuit de violences. Des milliers d'ultraorthodoxes venus du quartier de Méa Shéarim avaient tenté de fermer à la circulation un axe routier principal pour protester contre l'arrestation de l'une des leurs, accusée de maltraitance sur son enfant.
Hier, le tribunal de Jérusalem a décidé d'assigner à résidence la suspecte, au lieu de la maintenir en prison. La mère, souffrant apparemment de troubles mentaux, devra subir un examen psychiatrique.
Le prince héritier de Bahreïn, cheikh Salman ben Hamad al-Khalifa, a appelé hier les dirigeants arabes à parler aux médias israéliens pour faciliter les efforts de paix israélo-palestiniens. « Nous devrions progresser maintenant vers une paix véritable en consultant et en éduquant notre peuple, mais aussi en tendant la main au public israélien pour mettre en lumière les bénéfices d'une paix véritable », indique le prince héritier dans une tribune libre au Washington Post.
Caucase Aliev et Sarkissian tentent d'avancer vers un règlement pacifique sur la province séparatiste d'Azerbaïdjan.
Le Nagorny-Karabakh, province séparatiste d'Azerbaïdjan, observe avec suspicion les négociations en cours sur son devenir et souhaite conserver le statu quo.
Les présidents arménien et azerbaïdjanais, Serge Sarkissian et Ilham Aliev, se sont retrouvés une nouvelle fois hier et de nouveau aujourd'hui à Moscou, sous les auspices de leur homologue russe Dmitri Medvedev, pour tenter de trouver un règlement pacifique à ce conflit, qui a fait près de 30 000 morts au début des années 90.