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Le royaume hachémite a pour ambition d'exporter de l'électricité en 2030, affirme le directeur de la JAEC.
La Jordanie avance « à grands pas » dans le développement de son programme nucléaire civil afin de passer d'un pays importateur d'énergie en pays exportateur d'électricité en 2030, assure le directeur de la Commission jordanienne de l'énergie atomique (JAEC).
« Nous avançons à grands pas dans le domaine du nucléaire civil dans le but de nous libérer de notre dépendance croissante de l'importation de carburant », explique Khaled Toukan, directeur de la JAEC depuis sa création en mars 2008. « Notre but est de passer d'un pays importateur d'énergie en pays exportateur d'électricité en 2030 », dit-il.
Les chiffres publiés par la Banque du Liban (BDL) ont montré que les transactions électroniques de transfert de fonds vers et à partir du Liban ont totalisé 1,4 milliard de dollars en 2008. Ces flux ont donc progressé de quelque 31,7 % par rapport à la somme de 1,06 milliard de dollars enregistrée en 2007.
Plus précisément, un total de 960,4 millions de dollars ont été transférés électroniquement vers le Liban en 2008, en hausse de 31 % par rapport à l'année précédente. En 2007, les transferts vers le Liban avaient totalisé 321 millions de dollars, contre 240 millions de dollars en 2006 et 389 millions de dollars en 2005.
Kawkab Andraous avait 53 ans. Depuis la fin des années soixante-dix, elle travaillait en Israël. Elle faisait partie du personnel d'un hôtel de la Galilée. Quand les Israéliens avaient évacué le Liban-Sud en mai 2000, Kawkab était à Safad. Elle n'est plus jamais rentrée au Liban. En avril 2008, son cercueil a franchi la frontière à Ras Naqoura.
Kawkab ne s'est jamais mariée. Elle a travaillé toute sa vie pour s'occuper de sa mère, toujours vivante, et de ses frères et sœurs. Elle avait décidé de prendre sa retraite et de rentrer au Liban à la fin de 2008. Mais quelques mois avant son retour au pays, elle a été fauchée par une motocyclette. Elle est morte sur-le-champ.
Randa Louka et Khalil Ziné avaient fui en Israël en mai 2000. Ils sont partis avec leurs enfants. C'est en Israël que leur fils Anthony est né. Il a aujourd'hui sept ans. Mais le petit Anthony est jusqu'à présent un sans-papiers ; il est né en territoire ennemi.
Pour trouver des papiers d'identité à son fils, Khalil Ziné a dû déposer plainte il y a un an et demi. Le juge l'a envoyé à la Sûreté générale, mais cet organisme ne veut pas entendre sa version des faits. C'est que, comme tous les habitants du Liban-Sud ayant fui en Israël, Khalil a à son encontre un mandat d'amener. « Tant qu'il y a un mandat d'amener à mon encontre, je ne peux pas être entendu par la Sûreté générale », soupire Khalil qui ignore quand ce mandat d'amener sera annulé.
Le village de Aïn Ebel, exclusivement chrétien dans la bande frontalière, compte 12 500 habitants. Mais ils ne sont que 1 500 à vivre au village en hiver et 3 000 en été. Un grand nombre d'habitants de Aïn Ebel vivent en permanence à Beyrouth et une autre partie a émigré depuis longtemps au Canada, aux États-Unis, en Australie, voire en Nouvelle-Zélande. Quelques terrains ont été vendus à Aïn Ebel à des étrangers au village. Ce ne sont pas les émigrés qui vendent leurs terrains, mais les originaires du village restés au Liban car ils ont besoin d'argent.
Debl, village exclusivement maronite du caza de Bint Jbeil, compte deux églises, toutes les deux dédiées à saint George (Mar Géryès), patron du village.
Il y a une ancienne en pierres blanches. Toute petite, elle est à nouveau utilisée pour la plupart des offices religieux et les jours de fête.
Il y a aussi une autre église, beaucoup plus grande, construite durant les années soixante-dix. Elle a été touchée par les bombardements israéliens lors de la guerre de juillet 2006 et depuis, elle n'a pas été entièrement restaurée.
Neuf ans après le retrait israélien de la bande frontalière, il reste des centaines, voire des milliers de personnes originaires du Liban-Sud et qui avaient fui en Israël avec le départ de l'armée israélienne.
Des familles entières sont donc restées en Israël. D'autres se sont divisées avec le temps qui passait. Les femmes sont rentrées au pays avec les enfants, laissant leur mari derrière la frontière.
À Debl, village exclusivement maronite de la bande frontalière, il reste environ 250 personnes en Israël. La plupart des proches de ces personnes vivent cette situation comme un fait accompli. Ils n'osent pas rêver de voir leurs bien-aimés rentrer au pays et appréhendent le traitement réservé par les autorités à ceux-là.
Ils ont vécu 22 ans sous occupation israélienne. Ils sont restés dans leurs villages, vivant sous la botte de l'ennemi, pour préserver leur terre. Au départ des troupes israéliennes en mai 2000, ils ont souhaité le retour à l'État libanais. Un État qui les protège et qui les défend. Mais la réalité n'a pas été à la hauteur de leur rêve. Dans la deuxième partie de notre dossier « La lente agonie des chrétiens du Liban-Sud », « L'Orient-Le Jour », pour le deuxième jour consécutif, présente des bribes de vie : le petit Anthony, né à Haïfa, vit depuis le retour de sa famille d'Israël sans papiers d'identité. Kawkab, 53 ans, est morte loin des siens de l'autre côté de la frontière.
Une nouvelle crise va-t-elle éclater dans le secteur de la santé ? C'est ce que laisse deviner une déclaration du président du syndicat des hôpitaux, Sleimane Haroun. Le différend porte sur l'unification des tarifications des actes médicaux de tous les tiers payants (CNSS, armée, FSI, Coopérative des fonctionnaires).
Recommandée par le gouvernement, cette unification tarde à se faire. Il semble même que ce soit la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui montre le plus de réticence à le faire, contrairement à la recommandation du Conseil des ministres, qui avait également admis le principe d'un rajustement des tarifs, conformément à des barèmes acceptés par la Banque mondiale.
Son mari était un soldat dans l'armée libanaise. Originaire de Debl, il travaillait au Mont-Liban durant les années 70. C'est l'armée qui l'avait muté au Liban-Sud. Il a donc servi sous le commandement du général Saad Haddad, à partir de 1980.
Malaké n'a pas vu Afif depuis sept ans. Elle avait fui avec lui et leurs quatre enfants en Israël en mai 2000 et elle avait décidé de rentrer au Liban deux ans plus tard, le laissant derrière la frontière.